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Covid-19

L’année du 20 sur 20. Ce slogan, je l’ai entendu pour la première fois de la bouche de notre curé. Son optimisme était contagieux et je me rappelle m’être dit à ce moment-là que 2020 serait MON ANNEE. Je ne savais pas encore que quelques semaines plus tard, je devrais garder mon fils à la maison 24h/24, parce que la crèche va fermer. Trouver des solutions pour continuer à assurer sa garde et son bien-être tout en allant au travail. Je ne savais pas que je serai remplie d’appréhensions à l’idée de prendre les transports en commun. Je ne savais pas que je serai obligée de sortir masquée, avec mon gel hydroalcoolique dans le sac comme une arme pour me protéger d’un danger inattendu, invisible à l’œil nu mais extrêmement destructeur : le coronavirus.

Covid-19

Mais suis-je vraiment à plaindre ? Je ne pense pas. J’ai un salaire mensuel régulier et grâce au système de rotation, je ne vais pas au travail chaque jour. Que dirait cette bayam sellam, qui a autant peur de la covid-19 que moi, mais doit continuer à aller au marché, à s’exposer quotidiennement à cette maladie pour pouvoir nourrir ses enfants ? Que dirait ce mototaximan, qui doit transporter des clients malgré ses craintes, mais ne peut pas abandonner son activité parce que sa recette journalière est garante de la survie de sa famille ? Que dirait cette femme de chambre qui a perdu son emploi parce que son patron doit réduire ses effectifs pour subsister ? Que dirait cette employée qui doit continuer d’aller au travail chaque jour, qui a des difficultés à trouver quelqu’un pour garder son enfant, et dont l’employeur n’a pris aucune mesure réelle pour prévenir la contamination sur son lieu de travail?

Covid-19

Je pourrais continuer, les exemples ne manquent pas. La campagne Corolearner m'a donné l'occasion de marquer un arrêt et de penser à ces quelques cas. J'ai réalisé qu’il est temps d’apprécier ce que j’ai. Rendre grâce de pouvoir m’ajuster, ajuster mon quotidien face aux contraintes que nous impose ce virus. Beaucoup de personnes souhaitaient que le gouvernement décide d’un confinement total. Le mot confinement était même (et continue à être) utilisé à tort et à travers, un peu comme un effet de mode, pour faire genre. Mais combien de Camerounais auraient-ils pu survivre à une telle mesure ? Très peu, je pense. Parce que ça aurait été un luxe qu’un grand nombre n’aurait pas s’offrir sans en payer le prix. Comment faire le choix entre être en santé et ne rien avoir à manger ? C’est difficile. Et c'est peut-être pour ça que certains font comme si cette maladie n'existe pas.

Je n’ai pas cessé de croire que cette année sera MON ANNEE. Et elle peut être la tienne aussi. Alors fais de ton mieux chaque jour, travailles dur, restes prudent et optimiste, prends soin de ta famille. Et surtout n’oublies pas ton masque et laves-toi les mains.

Zuzus💋
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Podcast

Depuis que j'ai créé ce blog il y a quelques mois, je vis une aventure intéressante. Entre les personnes que je rencontre à travers la rubrique Meet Her, l'expression de mon opinion dans Stories; les échanges sur la page Facebook du blog et les autres réseaux sociaux, et le fait de réaliser que je suis capable de bien plus de choses que je pensais, j'en ai fait du chemin! Et je tiens à remercier déjà tous ceux qui lisent, commentent, me donnent leurs impressions pour que je m'améliore, et tous ceux qui m'encouragent... Danke!

J'ai toujours aimé tout ce qui est édition, montage, mise en forme; l'idée de partir d'une matière brute pour en faire quelque chose de bien et qui a du sens. Et au fil du temps je me suis dit que peut-être ce serait bien de proposer something else, something more. Alors j'ai décidé de créér un podcast. Pourquoi ? Parce que c'est une autre format, différent du texte. Une autre manière de dire, d'exprimer les choses. Une occasion de faire intervenir d'autres personnes, les faire partager leurs histoires, leurs expériences, leurs opinions. Ce podcast est pour moi une extension du blog, qui me permet de traiter certains sujets de manière plus créative, plus intercative, avec de la bonne humeur et de la convivialité. 
 
Apporte ta chaise

Un podcast, on peut l'écouter tranquillement en voiture, pendant la pause au travail, pendant son jogging, ou  à la maison par ces temps difficiles où beaucoup de personnes sont confinées chez elles. Alors je te présente "Apporte Ta Chaise". Pourquoi ce nom? Il a un lien avec celui de mon blog, The Highest Seat. Et aussi, il évoque l'idée de discuter ensemble, librement, sans se prendre la tête; ou simplement d'écouter ce que les autres ont à dire et, peut-être, en tirer quelque chose de positif.  De quoi ça parle concrètement ? Pour le savoir je t'invite à écouter l'épisode introductif sur la chaîne Youtube que j'ai créée, ainsi que sur d'autres plateformes d'écoute telles que Anchor, Spotify, Radiopublic et bien d'autres. Le premier épisode sera disponible à partir du 31 mars;  j'y parle de charge mentale en Afrique avec une invitée dont la spontanéité te plaira sûrement.

J'espère que tu prendras autant de plaisir à écouter ce podcast autant que je prends du plaisir à le faire, à choisir les musiques, à monter les éléments, à discuter avec mes invités. J'ai hâte de savoir ce que tu en penses, A bientôt!

Zuzus




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Hypersexualisation de la femme

Il y a quelques jours, je passais devant la vitrine d’un magasin dans la zone dite « Montée-Anne rouge ». Ou mes yeux cherchaient quoi oh je ne sais pas. Toujours est-il que j’ai aperçu un mannequin portant de la lingerie très (très) fine, mettant en exergue des formes féminines de manière explicite. Ok c’est vrai, c’est un mannequin inanimé, qui n’a pas vraiment d’ « intimité » ; bref un objet quoi. Sauf que cette image m’a rappelé une thématique plus qu’actuelle : l’hypersexualisation de la femme dans la société et les médias.

Sur son site web, le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF) au Canada a présenté un dossier spécial sur l’hypersexualisation des femmes et des jeunes filles, considéré comme « un phénomène de société préoccupant ». Plusieurs définitions sont données à l’hypersexualisation, mais ce qui a retenu mon attention c’est ce passage :
 « Elle se caractérise par un usage excessif de stratégies axées sur le corps dans le but de séduire et apparaît comme un modèle de sexualité réducteur, diffusé par les industries à travers les médias, qui s'inspire des stéréotypes véhiculés par la pornographie : homme dominateur, femme-objet séductrice et soumise ».
Femme-objet. C’est cette image qui est ancrée dans différentes industries : la musique, le cinéma, le marketing, etc. Quand j’étais plus jeune, j’étais toujours surprise de voir que dans les clips des américains, les femmes étaient toujours plus légèrement vêtues que les hommes. Que le clip soit tourné à la plage ou dans un chalet (en plein hiver), les femmes sont régulièrement en bikini ou d’autres tenues légères. Aujourd’hui ça n’a pas vraiment changé, au contraire. Même dans les clips africains, c’est devenu une habitude. On ne voit quasiment que ça. Plus l’anatomie est dévoilée, mieux c’est. Quelqu’un m’avait expliqué que « c’est parce que le corps de la femme est plus beau, plus esthétique que celui de l’homme ». Bon je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je ne commenterai pas.

Hypersexualisation de la femme

Un autre passage de ce dossier qui m’a intéressé :
« Les jeunes filles ainsi que les adolescentes subissent quotidiennement les pressions des médias et de leur entourage. Le message qui leur est transmis est clair : elles doivent être belles, sexy et disponibles sexuellement. Plusieurs sont ainsi amenées à croire que leur seul pouvoir réside dans leur apparence, et elles feront des efforts quotidiens pour accéder à ce modèle de femme physiquement parfaite et sexy. En misant sur le paraître, les jeunes filles deviennent dépendantes de l’appréciation des autres et, par le fait même, fort vulnérables avec des conséquences néfastes sur leur santé mentale » (Poirier. L; Garon. J, 2009, RCALACS).
Une fois, un ami m’a dit : « Tu as sûrement raison de t’indigner en ce qui concerne les femmes dévêtues dans les vidéo clips mais personne ne force ces femmes à s’habiller ainsi ». Il n’avait pas totalement tort. Beaucoup de femmes et de jeunes filles obéissent, consciemment ou non à ce dictat et acceptent de passer pour des objets sexuels. Ce message à peine voilé véhiculé par les médias et la société qui suppose que la femme doit d’abord être belle accentue, à mon avis, les inégalités dans les rapports femmes-hommes. Parce que la valeur de la femme est réduite uniquement à son apparence physique et à sa capacité à séduire. Cliché. Et parfois, ça commence au sein des familles où les parents et autres proches transmettent cette image aux enfants. Et ça ne favorise pas la confiance en soi, parce qu’on vit ainsi en fonction du regard des autres.

Hypersexualisation de la femme

Dans sa chanson Pretty hurts, la chanteuse Beyoncé décrie cet état des choses :
 "Mama said you’re a pretty girl;
what’s in your head, it doesn’t matter.
                    Brush your hair, fix your teeth
What you wear is all that matters"
En clair, les filles soyez belles, les garçons soyez intelligents. Et ce qui est un peu dommage à mon avis, c’est que certaines femmes participent elles-mêmes au maintien de ce genre de stéréotype comme celui dont j’ai parlé dans un précédent article.

Ce qui est rassurant néanmoins, c’est que parallèlement à cela, il y a des femmes qui sortent de ce conditionnement et font valoir leur intelligence à côté du physique. Des femmes à travers l’histoire, qui inspirent, qui innovent, qui changent le monde à leur niveau et à leur façon. Beaucoup d’objets que nous utilisons aujourd’hui, comme le lave-vaisselle, la scie circulaire ou le correcteur liquide ont été inventés par des femmes.  Oui, les femmes accomplissent des choses extraordinaires, dans plusieurs domaines différents.

Hypersexualisation de la femme

Le problème est que ce n’est pas ce genre de modèle qui est souvent valorisé et présenté aux jeunes filles, que ce soit à travers les médias traditionnels ou les réseaux sociaux. On est susceptible d’avoir plus de likes quand on poste une photo avec le maximum de peau visible. Attention, je ne suis pas contre ce genre de post ; chacune a une confiance et un rapport différent à son corps et est libre. Vouloir être belle et sexy n’est pas un problème en soi, et je suis pour le « body positive ».

Hypersexualisation de la femme

Seulement, ce que je veux dire, c’est que la femme c’est plus qu’un joli corps. Et qu’il faudrait qu’on l’apprenne dès le bas âge, pour que chacune soit consciente qu’elle a un potentiel qui va au-delà de l’apparence. Bien au-delà.

Zuzus
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Il y a environ deux ans, l'ex-candidate à l’élection présidentielle aux Etats-Unis Hillary Clinton avait été critiquée par l’auteure d’origine nigériane Chimananda Ngozi. Cette dernière lui reprochait d’avoir mis en premier, dans sa biographie sur Twitter, « Wife ». Autrement dit, Hillary Clinton, avant de lister ses autres accomplissements,  a d’abord mis qu’elle est une épouse, avant de citer son engagement pour les droits des femmes ou encore sa participation à l’élection présidentielle de 2016. Ce qui a vivement agacé Chimananda Ngozi, très connue pour ses prises de positions féministes. Au final, Hillary Clinton a changé sa bio et a enlevé son « titre » d’épouse pour mettre en premier sa candidature pour le poste de président des USA.

Fallait-il vraiment en faire tout un plat ? Qu’on soit clair ; je suis féministe et je crois à l'égalité de droits hommes-femmes. Par ailleurs, je suis d’accord avec le fait qu’une femme ne devrait pas mesurer sa valeur uniquement à travers le fait d’être la conjointe de quelqu’un. Sur ce point, je comprends tout à fait l’opinion de Chimananda Ngozi. Chaque femme devrait être consciente de son potentiel, se valoriser et s’accomplir en tant qu’individu.

©Butsle.com
Cependant,  je ne pense pas qu’être féministe signifie forcément ne pas vouloir se marier ou ne pas être fière d’être une épouse. Si l’amour n’a pas la même définition pour tout le monde, combien de fois la cause féministe ? Ce que je veux dire, c’est qu’il faut pouvoir, à défaut de comprendre, accepter qu’il y ait d’autres façons de voir les choses. Beaucoup de personnes pensent que parce qu’on est féministe, on est contre les hommes et par conséquent, on ne veut (peut) pas vivre en mariage. Ce qui n’est pas vrai de manière absolue.


Alors oui, je suis d’avis qu’on peut être féministe, et être fière d’être mariée, d'être une épouse. Pas parce que sans le conjoint, on n’a pas de valeur, non. Mais, peut-être parce qu’avec le conjoint, on a accompli des choses. Peut-être parce qu’avec le conjoint, on a trouvé la motivation pour réaliser des projets. Peut-être parce qu’avec le conjoint, on a gagné mutuellement en maturité. Bref, peut-être parce qu’avec le conjoint, on a construit quelque chose d’extraordinaire.

Ainsi, je ne vois pas en quoi mettre « Wife » avant tous ses accomplissements annihile lesdits accomplissements. Le monde entier connait le riche parcours d’Hillary Clinton. Elle aussi connait son parcours. A chacun sa manière de concevoir la vie. A chacun sa manière d’être féministe. Après, ce n’est que mon avis.
Et vous, qu’en pensez-vous ?

Zuzus


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Il y a quelques jours, en parcourant mon fil d’actualité sur Facebook, je suis tombée sur le post d’une femme qui demandait des conseils par rapport à une situation qu’elle vivait et qui la faisait souffrir. Pour résumer, elle était tombée sur des « nudes » (photos de nu) d’une autre femme dans le téléphone de son mari. Elle lui a demandé des explications, il a nié avoir une relation avec la femme en question et lui a promis de supprimer lesdites photos. Sauf qu’il ne les a jamais supprimées et il en a même reçu d’autres. Dans son témoignage, elle précise qu’elle est enceinte presque à terme et qu’elle souffre beaucoup à cause de l’attitude de son conjoint.

Je ne vais pas m’attarder trop longtemps sur l’histoire, non pas parce que ce n’est pas important, mais parce que ce n’est pas le sujet de l’article.
J’ai été particulièrement marquée par les commentaires et réactions sous cette publication, très violentes. Les plus virulentes venaient… d’autres femmes. En guise d’exemple, ça donne ceci (j’ai même reformulé) :
 « Tu fouillais d’abord le téléphone de ton mari pourquoi ? », « Hum, Je sens que ton bébé ne te dit rien », « Quand on vous dit de ne pas poursuivre le mariage à tout prix », etc.etc.


Attention, on a le droit d’avoir son avis sur la question, la pensée est libre. Ce que je crois par contre, c’est qu’il n’est pas forcément utile de recourir à la violence verbale ou à la méchanceté. Oui, j’ai fait cette remarque : nous sommes plus enclines à nous dénigrer mutuellement, qu’à nous soutenir. Comme si on se sent toujours en compétition, comme si on a toujours besoin de se comparer les unes aux autres. Et quand une autre femme est en difficulté, on se frotte les mains. Cela s’observe régulièrement, que ce soit dans la vie de tous les jours, ou sur les réseaux sociaux. On a tendance à dire que le monde des femmes est compliqué, c’est peut-être vrai parce qu’il n’est pas toujours facile de voir les femmes s’encourager entre elles. On a tendance à critiquer, rabaisser, insulter même.

Pourtant une autre façon de faire est possible. Oui, on peut sortir de ce stéréotype. Dans différents milieux, on observe des cas de femmes qui se regroupent pour faire des choses ensemble et se porter mutuellement vers le haut. Je pense notamment à l’univers musical, avec le collectif Femmes Fatales qui a produit une compilation de chansons zouk, ou encore, plus près de nous, des chanteuses de bikutsi qui s’associent pour créer de la musique ensemble. Sur son compte Instagram, l’actrice américaine Gabrielle Union poste, depuis longtemps, une série de publications avec le hashtag #WCW (Women Crush Wednesday) où elle fait des « shoutout » (compliments et félicitations) à d’autres stars féminines évoluant dans différents domaines. Le hashtag #Womensupportingwomen est également très utilisé sur les réseaux sociaux. Je vous invite d'ailleurs à lire cet article de Shelley Zalis, qui affirme que les femmes qui soutiennent les autres réussissent mieux.


Alors oui, c’est possible de vivre les unes avec les autres, de travailler ensemble, de se soutenir. Faire un compliment à une autre femme n’enlève rien, au contraire. Encourager une sœur qui monte son entreprise ou qui veut exprimer son talent n’enlève rien. Donner des conseils et faire preuve d’empathie n’enlève rien. Traverser comme un taxi plein un post avec lequel on n’est pas d’accord sans écrire des insultes n’enlève rien.

Changeons.

Zuzus
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