Un adage dit que la fin justifie les moyens. Mais quand la fin est sans fin, à quoi servent ces moyens ? Regardons-nous les yeux dans les yeux, pour ne pas paraître comme des bleus du 21ème siècle. Soyons clairs, Marc est doué pour nous embrouiller, donc restons concentrés. Moi en tout cas, je ne me ferai pas avoir.
Il parle d’un changement d’identité. Zuckerberg refait l’acte de naissance de sa maison mère.
Il parle d’un changement d’identité. Zuckerberg refait l’acte de naissance de sa maison mère.
« Facebook » naît de nouveau pour devenir « Meta ». Même pas moyen de faire la rime avec ces deux noms à consonance si divergente. Le milliardaire nous fait le coup du PDG Larry qui avait changé lui aussi, en 2015, l’identité de Google Alphabet pour garder Alphabet comme entité cotée en bourse. Mais ne confondons pas tout. Facebook, le réseau social, reste Facebook. Insta., Insta. WhatsApp, WhatsApp. Nous sommes « sauvés », nos réseaux ne vont pas changer. Il fallait rassurer, surtout après le bug du mois passé.
Pour autant, « Meta » n’est pas non plus anodin. « Meta », qui vient du grec pour signifier «après», «au-delà». C’est le symbole du changement temporel. L’homme du présent nous donne le draft de son univers du futur. Mais peut-on seulement construire cet univers du futur sans détruire les hommes du présent ?
Marc Zu nous dit que grâce à sa vision, nous pourrons nous passer de téléphone et d’ordi. Nos mains et nos yeux les remplacerons grâce à des lunettes de réalité augmentée. Dans son univers, grâce à nos avatars, un pour chacun, nous pourrons nous téléporter. Nous pourrons donc acheter dans le monde réel et dans le virtuel ; deux mondes côte à côte.
Que de « grâce » !
Pour autant, « Meta » n’est pas non plus anodin. « Meta », qui vient du grec pour signifier «après», «au-delà». C’est le symbole du changement temporel. L’homme du présent nous donne le draft de son univers du futur. Mais peut-on seulement construire cet univers du futur sans détruire les hommes du présent ?
Marc Zu nous dit que grâce à sa vision, nous pourrons nous passer de téléphone et d’ordi. Nos mains et nos yeux les remplacerons grâce à des lunettes de réalité augmentée. Dans son univers, grâce à nos avatars, un pour chacun, nous pourrons nous téléporter. Nous pourrons donc acheter dans le monde réel et dans le virtuel ; deux mondes côte à côte.
Que de « grâce » !
Dans ma tête c’est encore le brouillon, mais voici par exemple ce que ça donne en français facile :
"Nous sommes mercredi. Pendant que je sors de chez moi à 07H00 pour me rendre à mon lieu de travail, – profitant au passage du co-voiturage que m’offre un ami qui passe son temps à hurler sur tous les piétons qui brûlent un feu, à pointer tous les chauffards qui se défilent d’une file, à râler sur tous les agents de police qui se mobilisent pour séparer une bagarre dans une gare, à s’offusquer du temps qui ne court pas vite et à s’agacer du temps qui va trop vite – mon avatar lui, passe au McDo, m’acheter des pains choco. Mon avatar me retrouve ensuite au bureau et fait dodo jusqu’à sa prochaine course, pendant que moi je « boulot ». Mon avatar devient mon meilleur ami. Entre amis, on se fait des sorties, des parties, et des selfies. Et quand ma collègue Lady nous invite à dîner sur une île, à chacun son double. On les envoie tous à notre place. Plus on est nombreux, plus on a d’avatars pour tenir, à Lady, compagnie. Et on entend au milieu d’eux-nous une voix qui s’écrie : « Sourieeeeeez !! » L’instant est cadré, la photo prise, ça fait joli ! Elle n’est pas belle la vie ?! La nouvelle vie du metaverse, vue par M. Zu.
Quelqu’un me dira que c’est un visionnaire, comme d’autres avant lui pour qu’on en soit là aujourd’hui, avec des smartphones, iPhones, etc. C’est un visionnaire vous dites ? Je n’ai rien contre. Mais voit-il seulement bien ou croit-il juste voir loin ? Comment peut-il nous promettre un futur dont-il n’a pas la mesure ? Est-il seulement possible que cette mutation atteigne la perfection ? Peut-on parfaire des robots sans avoir parfait les hommes qui fabriquent ces robots ? La faille est là, dès le commencement.
Un être imparfait ne peut produire une œuvre parfaite. Rien de personnel contre M. Zu, mais ce projet me semble être une fin sans fin qui aura quand même une fin, mais avant, qui aura détruit bien des humains. Autrement, l’homme ne serait pas poussière et Dieu souverain. Après, si vous ne me croyez pas, c’est votre droit. Mais attendons donc le futur et on verra qui aura été dupe.
Quant-à-moi, pour voir loin et être sure que je vois bien, je préfère croire au Dieu souverain !
Clap ou clac !
Feel Maria