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Il y a quelques semaines, une ancienne camarade m'a contactée pour me parler du projet d'une entrepreneure camerounaise vivant en France, me proposant de réaliser un article si j'étais intéressée. En parcourant le feed Instagram d'Africa Blossoms, j'ai été plus qu'intéressée! L'entrepreneure derrière cette marque de biscuits épicés est Fany NWAMARA, qui s'est tournée vers l'entrepreneuriat, plus précisément dans le domaine culinaire; après une carrière dans le milieu scientifique et hospitalier.  Vous voulez savoir ce qu'on s'est dit? Par ici!
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1- Peux-tu te présenter?

Je suis Fany  NWAMARA, entrepreneure; j'ai 34 ans. Je suis mariée sans enfant.

2- Quel est ton parcours académique et professionnel ?
 
Alors je suis titulaire d'un Master 2 en biologie moléculaire que j'ai obtenu à l’université Paris 6. Par la suite, j'ai été attachée de recherche clinique dans les Hôpitaux de Paris, et actuellement, je suis chef d’entreprise dans le domaine de la Pâtisserie. Demain… je ne sais pas encore.


3- Pourquoi avoir choisi l'entrepreneuriat?

Mon choix a été principalement motivé par l’envie de gérer mon temps selon mes priorités. Je voulais pouvoir choisir mes projets; avoir de la liberté, de la flexibilité.. 

4-Peux-tu nous en dire plus sur ta marque "Africa Blossoms"?

Africa Blossoms qui signifie "Fleurs d'Afrique" est la première marque de biscuits épicés qui VALORISE l'Afrique en changeant les regards sur ce continent, berceau de l'humanité. Ce, grâce à une meilleure connaissance de son histoire, de sa culture et de son art. Je crois fermement que toutes les cultures se valent et qu'il est important d'être fier de ses origines.

Nous associons différentes épices et plantes provenant d'Afrique à nos biscuits: le moringa, le gingembre, la muscade, le clou de girofle, la cannelle et le poivre. Je précise également que nos biscuits sont faits maison, sans conservateurs ni additifs; à partir d'ingrédients de qualité.

En introduisant des histoires sur l'Afrique dans nos boîtes de biscuits, nous transformons les pauses gourmandes en moments culturels, pour l'élévation intellectuelle des petits et des grands.  Chaque boîte contient 12 biscuits épicés + 1 carte sur l’histoire, l’Art ou la culture Africaine.




5- La survenue du Covid-19 avec les confinements ont-ils eu un impact sur tes activités ? Comment était ton année 2020?

Le Covid-19 et les confinements ont eu un impact sur les activités de ma marque de Wedding Cakes (gâteaux de mariage) « Paticielle ». Mais sur Africa Blossoms, non, il n'y a pas vraiment eu d'impact. 

En 2020, j’ai travaillé sur le lancement de ma marque Africa Blossoms: le produit, les recettes, le packaging, le concept, le marketing, la communication, le storytelling, la préparation du lancement par une campagne de financement participatif. Il a également fallu travailler sur la production et la livraison des 1200 biscuits commandés durant cette campagne.

C’est plutôt 2021 qui sera le vrai challenge, car il faut se faire connaître à un plus grand nombre de personnes et avoir plus de clients récurrents.

6- Quelles sont les outils/méthodes/applications que tu utilises pour faire évoluer ta marque?

Pour gérer mes activités au quotidien, j'utilise:
  • Trello pour organiser mes idées et mon planning, 
  • Mon agenda dans mon smartphone pour fixer les RDV avec des rappels sonores, 
  • Le réveil pour me lever le matin au cas où.

7- As-tu des collaborateurs ? Si oui, est-ce évident de gérer une équipe ? 

 Je viens de prendre un apprenti; ça fait tout juste un mois. C’est trop tôt pour dire quoique ce soit en ce qui concerne notre collaboration. On en reparle à la fin de l’année ? 😂

8- Tu es partie du Cameroun assez jeune; es-tu revenue depuis ? Quel est ton rapport à tes origines et aux produits Made in Cameroon ?

Oui, je suis revenue plusieurs fois. Je me force d’y revenir tous les 2-3 ans grand max. Si ce n’est pas au Cameroun, c’est en RDC que je me rends. 

Mon premier retour au Cameroun était 7 ans après mon départ pour la France. J’étais devenue une étrangère et j’écoutais trop les « on dit ». J’avais hâte de retourner en France au bout de 2-3 semaines car je n’avais pas grand chose à faire sur place. 

Mais après ma prise de conscience sur la déformation du regard que je posais sur l’Afrique, j’ai compris des choses qui m’ont fait changer d’attitude et me réapproprier ma terre natale lors de mes séjours. Mon dernier séjour en terre camerounaise c'était en 2018, j’en ai profité pour organiser un atelier de Pâtisserie et Cake Design dans le salon de ma mère à Douala.



9- Au fil du temps, on a l’impression que les femmes commencent à se lancer dans l’entrepreneuriat, et que c’est nouveau. Pourtant, les femmes, notamment en Afrique, entreprennent depuis très longtemps. Quel est ton regard sur cette question ? Les femmes entrepreneures n’ont-elles pas assez de visibilité ?

Ma mère est entrepreneure, je l’ai vu bosser à son compte depuis que je suis toute petite, comme beaucoup de femmes au Cameroun. Le problème n’est pas à ce niveau selon mon expérience. Le problème se situe sur l’accès aux outils de motivation, d’accompagnement et de financement pour les faire passer à des échelles supérieures et créer des empires. Voir grand et créer des entreprises nationales et multinationales. C’est plutôt là le problème selon moi.

10- Quelle est, selon toi, ta plus grande force ? Quel est le défaut que tu souhaites changer cette année ?

Ma plus grande force, c'est ma force de travail. 

Le défaut que j’aimerais changer est respecter mon agenda à la lettre et ne pas constamment y rajouter des choses et me disperser à cause de ma spontanéité. 



11- Si tu devais dire 3 choses absolument importantes à un(e) futur(e) entrepreneur(e), ce serait quoi ?

Je lui dirais:
  • Connais-toi,
  • Connais ton « WHY » - c'est à dire ta raison d'être, ce qui t'anime, ce qui te pousse à avancer malgré les obstacles, la raison pour laquelle tu te lèves le matin.
  • Fixer 2-3 objectifs dans l’année et reste FOCUS.
12- Comment peut-on acheter les biscuits Africa blossoms ?

Sur notre e-boutique www.africa-blossoms.com, vous pouvez choisir l’histoire que vous voulez lire (ou faire lire à quelqu’un pour lui passer subtilement un message); ainsi que la saveur de biscuits épicés que vous voulez. Vous avez le choix entre le Moringa, le gingembre et le 4 épices.


Retrouvez Fany sur Instagram: Africa Blossoms


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Les entrepreneures et moi, we are back! Pour ce retour sur le blog après une longue absence, je vous présente Prisca NGACHILI, spécialisée dans la confiserie artisanale. En 2020, au milieu de plein de turbulences, elle a créé sa marque, HAKAM Chocolate; un projet qui lui tient énormément à coeur. Elle m'a fait réaliser que rien n'est impossible quand on a de la volonté, et de la détermination. J'espère que vous découvrirez son projet et son expérience avec autant de plaisir que moi. De toutes façons, le chocolat, ça fait toujours plaisir 😋😁Bonne lecture!
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1- Peux-tu te présenter?

Je m’appelle Prisca NGACHILI, j’ai 36 ans. Je suis maman et divorcée.

2- Quel est ton parcours académique et professionnel ?
 
Mon parcours académique est atypique; j'ai arrêté mes études assez tôt. En raison d’une tragédie familiale, j’ai dû très tôt m’occuper de ma famille. Donc j’ai arrêté mes études au baccalauréat et puis j’ai commencé à travailler. Par la suite, j’ai fait des certifications bien après au Cameroun et à l’étranger.


3- Qu’est-ce qui t’a menée sur la voie de l'entrepreneuriat?

C’est la somme de beaucoup de rencontres qui m’ont menée sur la voie de l’entrepreneuriat. Quand j’ai commencé  à accompagner certains entrepreneurs et que j’ai commencé à m’intéresser à ce que les gens faisaient autour de moi au Cameroun, je me suis rendue compte qu’il y avait toujours un souci. Ça pouvait être sur le plan du packaging, de la communication, et bien d’autres aspects. 

Donc j’ai voulu tant bien que mal donner des conseils, accompagner certains entrepreneurs, et on peut dire que c’est ce qui  m’a poussé à devenir entrepreneure. Je me suis heurtée à trop de murs en voulant aider les autres à développer leur marque que je me suis dit qu’il valait mieux  développer la mienne. 

4-Quelle est la philosophie derrière ta marque, c’est quoi Hakam Chocolate concrètement ? 

Avec HAKAM Chocolate, je souhaite faire dans le luxe. En gros, je souhaite faire de la qualité. Je voudrais qu’il y ait plus d’entrepreneurs africains qui pensent à faire du luxe et de la qualité, il y a un gros marché en Afrique dans ce domaine et que nous avons tout ce qu’il faut pour conquérir ce marché.

La particularité de mon offre c’est que je suis la seule à faire ce que je fais. Au Cameroun, on n’a pas de confiseur, on n’a pas de chocolatier. Les seuls représentants dans ce domaine, ce sont des industries. Il y a quelques entrepreneurs dans le domaine de la chocolaterie qui font du chocolat, mais pour ce qui est de la confiserie, il y a tout à faire. Donc pour résumer, ma particularité est que je fais de la confiserie artisanale avec du chocolat et que je suis pratiquement l’une des seuls  à le faire pour le moment. Et il y a une vraie demande. Le souci, c’est que les gens ne font pas vraiment confiance aux marques africaines et surtout dans certains domaines, on ne fait pas confiance aux marques camerounaises.

Hakam Chocolate

5- Quelles principales difficultés as-tu rencontrées au début ? Quelles sont les difficultés actuelles ?

Pour ce qui est des difficultés, j’en suis encore à mes débuts, j’ai moins d’un an d’activité. La principale difficulté c’est faire connaitre la marque, la faire accepter, la faire adopter. Donc j’en suis encore à cette étape, à apprendre aux gens ce que c’est la différence entre la confiserie et le chocolat en lui-même, la différence entre chocolat artisanal  et le chocolat industriel. Ça change tout sur le plan qualitatif et même sur le prix. Je suis sur un terrain tout vierge, donc c’est bien mais c’est aussi difficile.

6- Quelles sont les outils/méthodes/applications que tu utilises pour faire évoluer ta marque?

Vu que je suis en terrain nouveau, ma méthodologie c’est d’essayer une méthode après l’autre. Aujourd’hui, en fonction des retours, des remarques  que j’ai eus,  je commence à comprendre plus ou moins la méthode que je dois adopter pour HAKAM. Elle n’est pas encore bien structurée, bien définie donc je ne peux pas clairement la développer. 


Hakam Chocolate


Mais disons que je fais du e-commerce ; j’ai décidé de faire une e-confiserie artisanale dans un premier temps. Déjà parce qu’en ce qui concerne les charges, c’est plus économique, vu que ce n’est pas forcément quelque chose que les gens connaissent, je limite les risques d’échec.  Par ailleurs, j’utilise tous les réseaux sociaux pour communiquer sur la marque, communiquer sur ce que je fais.

7- Comment s’est passée l’année 2020 ? Le Covid a-t-il eu un impact sur tes activités ?

Je dirai que l’année 2020 a été super bonne. Déjà parce qu’en 2020, j’ai eu tellement de difficultés, j’ai beaucoup perdu financièrement et matériellement. C’est une année qui a été extrêmement difficile et douloureuse pour moi ; j’ai été complètement ruinée. Donc HAKAM Chocolate est né durant la période du COVID-19 et la pandémie en fait m’a aidée à trouver le juste milieu, la méthode la plus juste pour développer une activité sans investir énormément.  Et le bilan que je fais de cette année, surtout vers la fin, je dirai que c’est du 30/20 😄😄. Je ne me plains pas, elle s’est terminée en beauté pour moi.

Hakam Chocolate

8- Sachant que ce n’est pas toujours évident, comment trouves-tu l’équilibre entre ta vie d’entrepreneure et ta vie privée ?

 Alors vu que je suis célibataire, pour le moment je n’ai pas véritablement de difficultés dans ce domaine. Après mon fils me soutient, c’est peut-être plus évident  de tout gérer vu qu’il est mon unique enfant. Je travaille chez moi,  je n’ai pas de difficulté particulière. C’est facile de pouvoir travailler à la maison, de m’occuper de mon fils, de développer ma marque ; je pense que c’est la meilleure chose qui me soit arrivée, de pouvoir réaliser ce projet de cette manière.

9- Quelle est ta plus grande fierté ? Ta plus grande force ?

Ma plus grande fierté c’est d’avoir commencé sans rien, avec zéro.  Avant de démarrer comme je l’ai dit avant, j’ai tout perdu. J’ai perdu ma voiture, j’étais endettée, j’ai dû fermer mon ancienne entreprise, j’ai dû me séparer de mon ancien associé, c’était catastrophique. HAKAM Chocolate, je le commence avec des dettes, donc avoir pu mettre ce projet debout à partir de rien me rend très fière. 
Ma plus grande force, c’est d’être capable de réaliser des choses seule. J’ai dû me séparer d’une bonne partie de mon entourage qui n’était pas forcément  composé des personnes qu’il me fallait, du coup ça m’a fait grandir. Donc quelque part, je me suis trouvée avec HAKAM Chocolate.

Hakam Chocolate

10- Quand tu ne travailles pas, quels sont tes loisirs ?

Mes  loisirs, vu que j’en suis encore à mes débuts, consistent à apprendre. Mes loisirs, c’est tout  ce qui tourne autour d’HAKAM Chocolate. C’est quelque chose que je fais parce que ça me plait, et aussi parce que ça me divertit. Chercher comment attirer des clients, les captiver, susciter des émotions à travers mon offre, tout ça me passionne.

11- Si tu devais donner un conseil à une personne qui veut se lancer dans l’entrepreneuriat sur la base de ton expérience, ce serait quoi ?

Mon expérience est vraiment particulière, je pense que chacun a sa propre personnalité et sa propre perception de son environnement. Je sais très bien que je sors des sentiers battus à tous les niveaux. Alors la seule chose que je pourrai dire à une personne qui veut entreprendre, c’est d’entreprendre, tout simplement.  Je n’ai pas d’autre conseil que celui-là. Fonce, si tu y crois, vas-y, fais-le.

Mais il faut s’attendre à être seul.  Si quelqu’un a vraiment le désir, une âme d’entrepreneur, rien ne pourra l’arrêter. Il va devoir essuyer beaucoup d’échecs et s’armer de beaucoup de détermination, de patience, de persévérance et de courage. Il faut être fort et ça ne s’apprend pas forcément.
Hakam Chocolate
12- Comment te contacter pour se procurer tes créations ?

Pour commander des chocolats HAKAM, vous pouvez me contacter sur Whatsapp  691 820 930 ou m’appeler simplement. Et pour avoir un aperçu de ce que je fais, de mon offre, vous pouvez visiter mes pages de réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook, et Instagram.

Retrouvez Prisca sur Facebook:  HAKAM Chocolate

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Je crois fermement qu'on n'est jamais trop jeune pour oser et réussir. Estelle Moliphe en est une belle illustration. A 26 ans, cette jeune Camerounaise est déjà à la tête de deux start-up: Yorgam et Allô Resto. En lisant un post résumant son parcours dans l'entrepreneuriat, j'ai apprécié son dynamisme et son courage, parce que pour mettre sur pied et gérer deux activités, il en faut! Ce que j'ai retenu de nos échanges, c'est qu'elle est très déterminée, et focalisée sur ses objectifs. Bonne lecture! !
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1-Quel est ton parcours académique et professionnel ?

Je suis titulaire d'un baccalauréat série D, et au niveau supérieur, je suis diplômée en Comptabilité et Gestion des entreprises.

2- Qu’est-ce qui te passionne dans la vie?

 La transformation est ma grande passion, pouvoir prendre un produit A et le transformer en un produit B qui visuellement n'aura rien à voir avec A, c'est ça qui me passionne.


3- Qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer dans l’entrepreneuriat ?

L'entrepreneuriat, je le pratique depuis toute petite, puisque déjà dès le primaire je vendais divers produits pour me faire mon argent de poche ( goyave, canne à sucre, mangues sucreries etc..), seulement jusqu'en 2016, je ne savais pas qu'on appelait cela entrepreneuriat. Donc j'ai toujours entrepris; en 2017, j'ai juste décidé de me lancer dans le made in Cameroon, dans l'optique de valoriser nos richesses.

4- Peux-tu nous présenter brièvement tes deux activités entrepreneuriales?

"Yorgam" est une startup de transformation de cacao , pour le moment nous avons 3 produits sur le marché: du chocolat en poudre (2500 FCFA), du beurre de cacao (2000 FCFA) et du cacao caramélisé (1000 FCFA). Plus tard, nous comptons élargir au plus notre offre de produits. "Allô Resto", quant à lui, est un service de livraison de repas. 

A l'époque où j'étais salariée, c'était assez difficile de trouver non seulement du temps pour manger mais précisément des mets traditionnels. C'est à partir de là que j'ai eu l'idée de ce service qui est là pour faciliter les choses à tous ces travailleurs qui rencontrent ces difficultés également. Allô Resto c'est aussi un mini traiteur qui offre ses services pour des cérémonies à nombre réduit d'invités (30 maximum pour le moment).




5- Raconte-nous les débuts, as-tu fait face à des difficultés ? Les financements ont-ils été évidents à trouver ?

Aucun début n'est facile, les difficultés il y en a toujours. Je n'aime pas beaucoup m'attarder dessus, parce que le plus important, c'est d'avancer. Parmi les difficultés rencontrées je peux citer: le packaging, les problèmes de pénétration du marché, les mentalités (beaucoup pensent toujours que ce qui est fait au pays est médiocre et ce qui vient de l’extérieur est meilleur).Je n'ai pas cherché de financement externe , j'ai opté volontairement pour le financement sur fonds propres. C'est plus de pression et plus de travail à abattre, mais je sais où je veux arriver donc je m'y suis lancée tout simplement.

6- Qu’est-ce qui, selon toi, fait la particularité de tes produits/services?

Je suis passionnée par chacun de mes projets et cette passion me pousse à donner à chaque fois le meilleur de moi, afin d'offrir une expérience unique à chacun de mes clients. Donc je dirais que ma particularité, c'est ma personnalité.

7- Avec combien de personnes travailles-tu ? Comment se passe la collaboration, est-ce difficile de diriger ton équipe ?

 Mon équipe n'est pas permanente pour le moment. En fonction de mes besoins, je travaille avec des collaborateurs. Ce n'est pas toujours évident quand des personnalités différentes se mettent ensemble pour bosser, mais je pense que cela est également une force.



8- Quelle est ta plus grande fierté à l’heure actuelle ?

Voir mes projets évoluer tous les jours, en donnant de l'envergure petit à petit à chacun d'eux est une fierté absolue.

9- Dans le milieu du business, as-tu déjà été heurtée à des préjugés/jugements liés à ton âge et ton sexe ?

Des préjugés liés à mon genre, oui ça arrive, mais je ne me laisse pas intimider, je sais ce que je veux et où je vais, tant que mes principes et ma dignité ne sont pas remis en cause, ça ne m'intéresse pas. Des préjugés par rapport à mon âge, je n'en subis pas vraiment parce que j'ai toujours eu une corpulence imposante. Du coup en général, à vue d'oeil, on me donne toujours plus que mon âge, et ça aide parfois. De plus, la réaction est toujours la même lorsque je donne mon âge, personne ne s'y attend.


10- Quelles sont tes astuces pour t’organiser au quotidien ?

 Je prépare ma semaine le week-end dans un agenda physique et numérique, je note tout ce qu'il y a à faire et par ordre de priorité, ça me permet d'être focus durant ma semaine.

11- Quel est ton regard sur la consommation du Made in Cameroon dans notre pays ? ?

 Je pense qu'il y a encore beaucoup de travail à abattre pour faire comprendre à nos frères et sœurs l'importance liée à la consommation du Made in Cameroon, mais une chose est sûre: les mentalités changent de plus en plus. Il y a un an, ce n'était pas ainsi, et l'an prochain ce ne sera pas pareil. Je pense qu'on avance lentement mais sûrement dans la bonne direction.


12- Comment te contacter pour avoir accès à tes produits/services ?

 Nous sommes basés à Yaoundé, et nous sommes également présents sur les réseaux sociaux. Nos contacts:  697705629 / 655788953

Retrouvez Estelle sur Facebook: YORGAM 

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Hier 14 janvier à Yaoundé, des associations de femmes entrepreneurs se sont réunies, afin de constituer une plate-forme nationale, la Mamy Nyanga Cameroon Women Entrepreneurship (ManyCawe).  L’évènement s’est déroulé à l’Hôtel Franco et a réuni une centaine de femmes venues des dix régions du Cameroun.

A l’origine de cette initiative : Françoise Puene, opératrice économique. Elle a constaté le faible accès des femmes camerounaises aux crédits de la Bad et c’est ce qui l’a motivée à « mettre sur pied cette plateforme qui encadre sur le plan légal, formel, organisationnel et stratégique, les initiatives des femmes pour mieux élargir leur horizon de partenaires ».  Le principal objectif de cette plate-forme est de faciliter l’accès à des financements, à l’instar de ceux de la Banque Africaine de Développement. En effet, cette dernière met à disposition plus de 251 millions de dollards ; soit 165 milliards FCFA pour financer l’entrepreneuriat féminin africain et jusqu’à 700 millions de FCFA par projet. La particularité ici : le financement des projets sélectionnés sans garantie et à des taux d’intérêts très réduits.


©Journalducameroun.com
La spécificité de la plateforme par rapport à d’autres mouvements existants au Cameroun est la mobilisation des fonds pour permettre à des milliers de femmes et des jeunes de faire un saut qualitatif, en sortant de l’informel pour le formel.  Ainsi, ManyCawe cible principalement les femmes et les jeunes ; et est constituée d’un directoire et cinq points focaux dans chacune des dix régions. Lesdits points focaux sont désignés selon leur engagement pour la cause des femmes et des jeunes.
Au cœur des échanges : les capacités des femmes à se frayer un chemin dans un environnement des affaires dominé par les hommes. D’après une des participantes à cette assemblée, « les femmes ne constituent pas souvent des cibles très intéressantes pour les investisseurs, vu qu’elles ont souvent de petites entreprises ».

©Journalducameroun.com
 Par ailleurs, des stratégies et conseils ont été donnés aux femmes entrepreneures, précisément en ce qui concerne le positionnement pour développer l’attractivité de leurs activités ainsi que les clauses de protection. Elles doivent garder en tête l’objectif  d’obtenir un partenariat gagnant/gagnant avec les investisseurs, développer des capacités de négociation et  bien comprendre les clauses des contrats avant de signer.

La ManyCawe est donc un réseau qui va permettre à ces associations de femmes entrepreneurs d’avoir une visibilité et de créer une lisibilité pour leurs entreprises à travers notamment la formation sur la maturation des projets, leur bancabilité et leur mise en œuvre. Il s’agit là d’atouts essentiels à l’accès aux crédits des établissements financiers nationaux et internationaux.


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