Enfants rois, parents esclaves

- septembre 14, 2022


C’est une image qui m’a inspiré ce texte. Je l’ai aperçue sur une page. Je suis d’abord passée, avant de faire marche arrière pour la regarder à nouveau. Je n’ai pas eu le temps de faire une capture d’écran, mais je peux vous décrire ce que j’ai vu ici. Un enfant assis sur un trône de roi, les bras étendus sur les deux accoudoirs, le dos magistralement plaqué au dossier, les pieds suspendus, dépassant à peine l’assise, et laissant entrevoir l’entretoise et les pieds du trône. Le trône est si élevé. Il faut baisser le regard pour voir deux personnages, très costauds, une femme et un homme, allongés à même le sol, prosternés devant le petit garçon. A ce petit être qui a le visage froncé, les mains crispées, le regard perçant, la voix prête à gronder, ils font allégeance, têtes courbées. 

Sur la caricature, une phrase. Une seule. « Chéri, tu sais qu’il ne faut pas le contrarier… ». Un truc de ce genre. Malheureusement, je n’ai pas mémorisé la phrase dans son exactitude. Du coup, en même temps que je saisis ces mots, je cherche désespérément à retrouver cette image caricature sur Google, mais en vain. J’ai tout tapé sur clavier Azerty de mon PC. « Enfant sur un trône et parents allongés au sol », « garçon sur un trône de roi et parents prosternés », « petit enfant roi et parents soumis ». J’ai essayé toutes les combinaisons possibles avec mes mots clés, y compris mon titre. Rien ! Google ne peut pas rentrer dans ma tête pour savoir exactement ce que je recherche. 


Le navigateur me propose des images dans l’idée, mais j’insiste sur cette caricature que je ne retrouve pas, parce qu’elle est si parlante. Et cette phrase…revenons-en ! On va faire avec ce que j’ai retenu. En fait, la bulle de conversation dans laquelle elle (la phrase) se trouve est placée du côté de la bouche de la femme dont le visage, incliné depuis le sol, fait face à celui de l’homme. C’est donc une maman qui parle. Le « Chéri » qui doit savoir c’est son époux. Le « il » qu’il ne faut pas contrarier, c’est leur fils. 

Voilà la scène ! Avec mes mots on peut faire une photo identique à cette caricature cynique. 
Je ne sais pas si le papa avait l’intention de parler ou s’il a parlé avant que la caricature ne se fasse. Je sais seulement que les deux parents, dans une posture de soumission, inclinent leurs têtes devant l’enfant qui est venu au monde dans leurs bras. Un enfant qu’il a fallu pousser pour faire apparaître sur la terre des vivants. Un enfant qu’il faut vraisemblablement doucher, vêtir et nourrir encore tellement il est petit. Mais que veut-on ? La royauté n’attend pas l’âge dit-on. Juste une question : de quel royauté parle-t-on ?  Je vous laisse répondre.


Moi je dis attention au monde d’aujourd’hui. Attention à l’éducation à la télénovelas. Un parent esclave d’un enfant roi, c’est destructeur pour les deux. Parfois, on refuse d’ouvrir les yeux à temps, mais après le temps, la réalité nous rattrape brutalement. Celui qui se montre doux mais ferme quand il faut passe parfois pour le méchant, quand celui qui se montre laxiste et léger en tout passe très souvent pour le gentil. Celle qui sait dire oui et non quand il faut passe parfois pour la démodée, quand celle qui ne sait dire que oui et oui en toute chose passe très souvent pour la branchée. 

Moi je dis attention au monde d’aujourd’hui. Dieu savait pourquoi la recommandation « enfants obéissez à vos parents… et parents n’irritez pas vos enfants », et pas l’inverse. Le papa ou la maman 2.0 ça se payera très cher demain. Les soi-disant « méchant » et « gentil » changeront vite de camp. 

La bonne éducation a besoin de sagesse. 

La sagesse qui instruit l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; qui n’épargne pas la correction en cas de nécessité, mais qui félicite quand il faut ; qui ne livre pas l’enfant à lui-même, mais ne l’irrite pas non plus ; qui ne dénigre pas, ne décourage pas mais au contraire valorise, soutient et accompagne. Cette sagesse garantit l’avenir jusque dans l’éternité. Une sagesse qui fait de l’enfant non pas le roi ou l’esclave, mais l’élève. Du parent non pas l’esclave ou le roi, mais l’instituteur dont la mission est de bâtir un véritable prince ou une vraie princesse au service des autres. 

A chacun sa place ! 

Clap ou clac !

Feel Maria 

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14 commentaires

  1. Merci pour la pensée.
    A chacun de jouer son rôle tel que la parole de Dieu le recommande

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  2. L’éducation d’un enfant commence vingt avant sa naissance.

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  3. Que les parents prennent leur responsabilité. Il faut savoir dire non aux enfants quand C'est nécessaire, C'est très important...

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  4. Ooooor je ne qu'applaudir 👏👏👏 les parents pensent souvent faire du bien à leur enfants mais pourtant ils créent un monstre qui les détruira plus tard et se detruira lui-même par la suite.

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  5. Très bel enseignement ma grande, il est bon que les choses soient révisées ,et chacun joue véritablement son rôle à la lumière de la parole.Prov 22.6 ❤️👌

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