Monroe, Lennon, Bardot, Le Luron, mais qui étiez-vous donc ?

- février 16, 2022


 

En semaine, je passe une grande partie de mes heures creuses - le peu dont je dispose - la tête plongée dans les émissions d’informations, magazines, et films documentaires. Un que j’aime bien : Un jour, Un destin présenté par Laurent Delahousse. Il raconte le parcours des femmes et des hommes dont le destin était de s'inscrire dans l'histoire. Un voyage qui va chercher son départ dans le train des années 30, 40 - parfois plus loin en arrière - pour une arrivée à la gare des années 2000. Du black & White aux couleurs, dans les rues comme en photos. Et je redécouvre la Maladie du pouvoir de Pompidou, l’Encombrant monsieur Pétain. Je vais Sur les traces de Klaus Barbie, pour ensuite faire un détour dans Les secrets d’une femme Dalila et Les blessures intimes de Mireille Darc. Le temps d’une panne, je fais escale chez L’homme qui ne voulait pas être président Chirac, avant de reprendre le voyage pour rencontrer l’Incompris Pierre Richard, la Conteuse Marlène Jobert, et écouter Les succès et les regrets de Joe Dassin et Claude François. A l’arrivée, au chauffeur de me questionner sur la Solitude d’une vie de Thierry Le Luron, Une Vie brisée de John Lennon, Le Combat d’une vie de Brigitte Bardot, et j’en passe. 
 

Avez-vous compris qu’en italique, ce sont des titres de films documentaires ? Des titres déprimants pour la plupart, mais qui malheureusement racontent bien les personnages cités. Des grands hommes politiques, artistes, musiciens, acteurs de cinéma, malades, blessés, solitaires, brisés. Mettez le tout, au féminin aussi. La plupart des histoires se ressemblent, dans leur début, leur milieu, et leur fin. D’abord l’enfance difficile ou incomprise pour une raison ou une autre ; ensuite le succès, la gloire et ses excès ; enfin la dépression, l’abandon et la chute. 
 
Pour preuve, hier, dans ses Derniers tourments, Monroe m’a confié ceci : « De manière générale, je ne suis pas quelqu’un d’heureux. Si je dois être quelque chose, je suis plutôt généralement malheureuse ! » Actrice, mannequin, chanteuse, d’une beauté ensoleillée, l’Américaine Marilyn Monroe fait cette déclaration - brouillée par des éclats de rire et flash caméra comme pour s’en cacher -, au cours d’une interview réalisée dans les années 50 que je revois en images. Elle est alors au sommet de sa gloire. Pas très loin, dans les années 60, après un tournage cauchemardesque où elle a été traquée par des paparazzis du début à la fin, la Française Brigitte Bardot dira : « Ma vie ressemble à une grande prison, agréable, mais c’est un peu une prison quand même… Je ne souhaite qu’une chose, c’est qu’on parle moins de moi ! » Elle aussi actrice de cinéma, mannequin, chanteuse et d’une beauté à concurrencer l’été. 
 
 
 
Star mondiale, égérie et muse de grands artistes, Marilyn Monroe l’est à l’époque pour l’Amérique, et Brigitte Bardot pour la France. MM et BB, très souvent comparées, ces deux figures féminines sont devenues des fantasmes dans le monde entier. Il y a eu l’affaire Monroe mais aussi l’affaire Bardot. Le mythe Bardot, le mythe Monroe. Mais entre-deux, un succès qui a rendu malheureux. C’est ainsi ! Celles qui sont enviées de l’extérieur, sont parfois vidées à l’intérieur. Mettez le tout, au masculin aussi. 
 
Mais qui s’en soucie ? C’est le monde du showbizz ! 
 
Le pire dans tout ça, ce sont les « fans chroniques ». A cause d’eux, des paparazzis violent des vies privés, pour des clichés vendeurs ; des producteurs poussent aux excès, pour le courage des scènes obscènes. Les « fans chroniques », des monstres créés par les stars elles-mêmes, qui passent parfois de gamin à assassin indirect ou direct, comme Marc Shapman qui assassina son idole John Lennon, pour, dit-on, être célèbre lui aussi. 
 
Un exemple qui révèle qu’en tout (religion, football, cinéma, musique, etc.), le fanatisme est une maladie, un état d’esprit sans limite qui pousse parfois à agir de manière irréfléchie. Ce n’est ni de l’amour ni de l’admiration, mais de la folie qui malheureusement, perd des vies. Et même quand le sujet humain est un être de bien, on peut aimer, apprécier, admirer, sans aduler, idolâtrer ou adorer. Un seul est digne d’adoration, celui qui donne la vie.
 
 
La question n’est donc pas seulement « qui étaient-ils ? », mais aussi « qu’auraient-ils été sans cette popularité encombrante et ces fans inconscients à devenir incontrôlables ? » 
 
Bah…pour répondre, quand vous aurez quelques heures creuses, je vous invite à parcourir les documentaires qui les racontent, et vous verrez à quel point il faut faire gaffe à ne pas être fan de tout et de rien. La preuve, le synonyme de « fan » c’est « groupie ». Et groupie, désolée si ça froisse de le dire, mais c’est pas joli !
 
Clap ou clac !
 
Feel Maria

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8 commentaires

  1. Et nous les Fans du football ⚽️

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  2. "Et même quand le sujet humain est un être de bien, on peut aimer, apprécier, admirer, sans aduler, idolâtrer ou adorer. Un seul est digne d’adoration" 😍 ce passage👌🏿

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  3. Un seul est digne d'adoration. Celui qui donne la vie. Puissions nous le comprendre. Merci beaucoup feel Maria. Tu as été magistrale comme d'habitude.

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  4. Tout ce que le monde offre comme gloire n'est que illusion ; c'est comme du vent. C'est passager. Et parfois, la désillusion est brutale. Dieu seul est digne de gloire et de louange.

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