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Simulons une vente aux enchères. La salle est pleine. C’est parti ! Sur l’estrade, il est debout, devant son pupitre. Le commissaire-priseur mène la danse et anime la vente. Mobilier de bureau, de salon, de cuisine, tout y passe. Montre, collier, bijoux, gravures, tableaux, tous se signalent. Les acheteurs. Tantôt laissant franchir le pas des enchères, tantôt faisant le « jump ». Les prix flambent ! A qui mieux mieux, c’est le jeu ! Pendant la vente, chacun scrute son voisin. Un réflexe : la rapidité ; un incontournable : le chéquier. On entend ici « adjugé », là-bas « vendu ». Les adjudicataires sont parfois les mêmes, parfois différents, mais ça n’arrête pas tant que les lots ne s’épuisent pas. Dans le catalogue consulté en amont, avec photos, descriptions et estimations, ils ont eu l’occasion de repérer leurs portions.   

C’est bientôt la fin, lorsque le commissaire-priseur présente le dernier lot, en bas de liste. « Droit d’aînesse bien encadré […] si personne n’en veut, je le retire ! » Court moment de silence, et ensuite : « retiré, zéro ! » Le commissaire-priseur accompagne ces deux mots d’un coup de marteau. Avez-vous entendu le prix proposé ? Moi non ! J’étais concentrée sur la nature du lot. 

Généralement du fait des amateurs, le prix estimatif peut être multiplié par cinquante et donner finalement au lot plus de valeur qu’il n’en faut. Mais là, tout d’un coup, je ne vois personne lever la main ni brandir son « paddle ». J’entends plutôt des murmures. On se pose la question de savoir combien ça vaut. Ouf ! Je n’avais donc pas à accuser mon « inattention » ni à vous poser la question. La vérité c’est qu’aucune estimation n’a pu être faite. Aveu du commissaire-priseur. 

Impossible de faire passer cette vente, même pas en promotion. Ce n’est ni de l’art classique, ni de l’art plastique, ni moderne ni contemporain. C’est de l’art divin. A voir l’expression sur leurs visages, les acheteurs l’ont bien compris. Ce lot, personne ne peut l’acquérir et être en mesure de s’en servir s’il ne lui est pas directement octroyé par son auteur. Voyez-vous où je veux en venir ? Tout ceci pour dire que le droit d’aînesse ne s’achète pas. C’est une responsabilité et une valeur qui n’a pas de prix. Il se mérite et il faut en être digne pour en faire un usage légitime. 
 

Alors, au lieu d’essayer des tractations conscientes ou inconscientes à la Jacob et Esaü ; au lieu de justifier votre « coup fraternel » autant que l’on justifie parfois maladroitement des « coups d’Etats » non justifiables ; au lieu de chercher - en raison de votre statut social qui vous monte à la tête - à occuper une place qui n’est pas la vôtre, gardez vos billets, ors et diamants et faites plutôt preuve d’humilité et de reconnaissance. Sachez respecter et aimer vos aînés qui vous ont donné la priorité afin que vous puissiez acquérir non seulement ces lots terrestres, mais plus encore des trésors là-haut. Des premiers, il ne sert à rien de se vanter puisqu’ils disparaissent. Mais les seconds, eux, sont éternels. Et s’ils deviennent plus importants et plus respectables à nos yeux, le droit d’aînesse le sera aussi systématiquement.  

Tague ton aîné et dis-lui « Merci », si tu penses qu’il mérite bien plus qu’un Grand « Merci ».

A Vichy (Lintime 😉), moi je dis « Grand Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » !

Clap ou clac !

Feel Maria 
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